« Mais si jamais le cours des années ramène à Naples de nouvelles occasions de liberté, que les républicains se souviennent que le premier moyen de rendre heureuse une nation est de l'aimer, le second étant de la connaître : ni l’estime servile, ni la vile admiration, ni les doctrines des étrangers ne rendront jamais les âmes énergiques et sublimes, telles que doivent être celles des hommes libres ; et sans l’estime de soi l’amour de la patrie ne pourra jamais naître dans le cœur des hommes. Qu’ils se souviennent que la population du royaume de Naples est formée de cinq millions de personnes, qui toutes ont droit au bonheur, et qu’une révolution qui ne produit pas le bonheur du plus grand nombre n’est que le triomphe momentané d’une faction, qui finalement tombe victime de son injustice. »